L’expérience immersive de l’année est un voyage extraordinaire conçu avec Michel Polnareff. Ses chansons mythiques et iconiques emportent le spectateur dans une expérience exceptionnelle vers l’inattendu et l’explosion d’images musicales au Théâtre Le Palace à Paris. Voici les différents tableaux.
Premier tableau du cycle de la vie
Naissance, instrumental « Voyages »
Début en clin d’oeil au poème de Verlaine, « mon rêve familier »
« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. »
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d’un coquelicot qui me guide dans les tourments
Il nait au printemps dans les herbes hautes bravant le sol glacé de l’hiver
Second tableau
Affirmation de soi, entrer en existence, « la poupée qui fait non »
Il s’oppose au vent et se lance à la conquête de l’espace Affirmant sa sensible et fragile singularité
Et même lorsque l’océan le submerge, il se réinvente en méduse polymorphe et rayonnante
Et même lorsque le désert l’a enseveli, le scarabée protecteur le ramène à la vie
Au soleil levant
Troisième tableau
L’enfance, «love me, please love »
Des bribes de mes souvenirs d’enfant se rappellent à moi
Je me souviens avoir chevauché des oiseaux géants
Et me retrouver allongé dans la forêt enchantée
soufflant sur des nuages aux formes aimantes
Et pleurant des torrents de joie simple
Quatrième tableau
La découverte des passions, «le bal des Lazes »
Puis encombré de passions dévorantes
Des tapisseries rouge sang tournoient et me bouleversent
La Dame à la licorne vient poser sa main soyeuse sur ma joue
Je m’endors à nouveau
Cinquième tableau
L’émancipation, «Goodbye Marylou »
Une irrésistible envie de m’échapper m’assaille De partir dans un Goodbye
Et là je marche sur un pont sans début ni fin Me retrouvant Poséidon d’un monde engloutit Et m’envolant en sirène ou en baleine,
Je ne sais plus très bien
Sixième tableau
Le voyage d’une vie, «holidays »
Lové dans les étoiles
Me revoici dans mes champs de coquelicots
Mes amours dansent en pantomime
Un collier de mémoires autour du cou
Chaque instant de ma vie se rejoue
Dans un voyage en vitesse lumière
Vers la planète de l’amour accompli et des fantasmes en cage
Je me réfugie dans le creux de l’œil d’un aigle sage.
Septième tableau
Laisser une trace, «on ira tous au Paradis »
Ses ailes m’emportent tel un papillon déclenchant la mousson
Me voici dans l’Olympe du dieu jaloux qui emporta les hommes
Mon rêve me dit que l’ange Michel ne m’a jamais quitté
Me voici devant vous avec mes rêves vivants.
Le 8éme tableau est un retour au début incarnant le passage de l’automne à l’hiver sur la musique de » Voyage « . Le générique défile puis le 9eme et dernier tableau apparait comme un rappel avec le morceau « Lettre à France ».
