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Lors du défilé de Victoria Beckham à Paris ce vendredi 1er mars, l’attention s’est brusquement détournée des tenues présentées pour se concentrer sur une action éclatante de PETA. Des activistes de cette organisation de défense des droits des animaux ont investi le podium, brandissant des pancartes aux slogans évocateurs tels que « Viva Vegan Leather », « Wear Your Own Skin » et « Turn Your Back on Leather », exhortant la créatrice à renoncer à l’utilisation de cuir animal.

Victoria Beckham, reconnue pour son engagement contre l’usage de fourrure et de peaux exotiques, continue cependant, selon PETA, d’intégrer du cuir dans ses collections, une pratique qui suscite la controverse.

Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe, a vivement critiqué cette approche, soulignant la souffrance infligée aux animaux pour la production de cuir et promouvant des alternatives éthiques et écologiques comme le cuir de pomme, de raisin, d’ananas, ou de champignons.


Les statistiques avancées par PETA révèlent une réalité troublante : plus d’un milliard d’animaux sont tués annuellement pour leur peau, dans des conditions souvent atroces. Des pratiques cruelles sont décrites, telles que la violence exercée sur des vaches en Inde pour les amener à l’abattoir, ou encore l’écorchement d’animaux parfois encore conscients. Ces révélations mettent en lumière les dilemmes éthiques posés par l’utilisation du cuir dans l’industrie de la mode, confrontant les créateurs et consommateurs à la nécessité de repenser leurs choix.

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