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Gabriel Attal, confronté à sa première crise majeure en tant que Premier ministre, a récemment visité une exploitation bovine en Haute-Garonne pour rencontrer des agriculteurs mécontents. Cette visite fait suite à une semaine de discussions avec divers syndicats agricoles, pendant laquelle il a entendu leurs préoccupations et revendications.

Dans son discours, Attal a souligné l’importance de l’agriculture, encourageant les Français à privilégier les produits locaux. Il a évoqué la nécessité de renforcer l’indépendance agricole de la France et a annoncé un effort national pour promouvoir l’achat de produits français, notamment dans les cantines d’État. Cette initiative s’aligne sur les objectifs plus larges de souveraineté alimentaire et de protection du patrimoine agricole français.

En réponse aux préoccupations des agriculteurs sur les réglementations et les contrôles, Attal a promis une simplification significative des procédures administratives. Il a annoncé un “mois de la simplification”, avec l’introduction immédiate de dix mesures de simplification par décret. Cette initiative vise à alléger les fardeaux bureaucratiques et à faciliter la liberté d’entreprendre pour les agriculteurs.


En ce qui concerne les lois Egalim, conçues pour protéger les revenus des agriculteurs, Attal a assuré un renforcement de leur application. Il a promis des sanctions sévères contre les entreprises qui ne respectent pas ces lois, visant à équilibrer les négociations entre agriculteurs, industriels et supermarchés. De plus, il a abordé la question controversée de la taxe sur le gazole non routier (GNR), annonçant la fin de l’augmentation prévue de cette taxe et la mise en place d’une remise à la pompe pour les agriculteurs.

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Enfin, Attal a annoncé des mesures d’urgence pour soutenir les agriculteurs touchés par diverses crises. Il a évoqué un budget de 50 millions d’euros pour aider les éleveurs affectés par la maladie hémorragique épizootique et a doublé le fonds d’urgence pour les agriculteurs bretons touchés par la tempête Ciaran. Une aide supplémentaire de 50 millions d’euros a également été annoncée pour soutenir la filière bio.

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