Pour vingt jours de travail pendant les Jeux olympiques, chaque cheminot pourrait recevoir jusqu’à 1.900 euros brut.
La direction de la SNCF a annoncé ce mercredi une indemnité journalière de 95 euros brut pour les cheminots mobilisés pendant les Jeux olympiques, atteignant jusqu’à 1.900 euros pour vingt jours travaillés. Cette annonce fait suite à une récente grève qui a perturbé le trafic des trains en Île-de-France.
Prime exceptionnelle pour les cheminots pendant les Jeux olympiques
La SNCF a décidé de récompenser ses employés mobilisés pendant les Jeux olympiques de 2024. Après une grève ayant ralenti le trafic des trains de banlieue et RER en Île-de-France le 21 mai, la direction a proposé une prime journalière de 95 euros brut. Cette initiative concerne environ 50.000 cheminots, pouvant ainsi percevoir jusqu’à 1.900 euros pour vingt jours de travail.
Réactions syndicales et négociations en cours
La proposition de la SNCF intervient après que la précédente offre de 50 euros brut par jour a été jugée insuffisante par les syndicats. Selon Europe 1, les représentants syndicaux n’ont pas encore accepté la nouvelle proposition, bien que celle-ci se rapproche des 100 euros brut initialement demandés. L’accord final reste en attente de validation par la direction de la SNCF.
Compensations supplémentaires pour les congés décalés
En plus de la prime journalière, la SNCF a annoncé des compensations supplémentaires pour les cheminots ayant décalé leurs congés d’été. Ces compensations varient entre 200 et 500 euros brut, reconnaissant ainsi les sacrifices personnels consentis par les employés pour assurer le bon fonctionnement des transports pendant cet événement mondial.
Impact financier pour les contribuables et les usagers
La SNCF a assuré que le coût global de ces mesures n’aura aucun impact sur les contribuables ni sur le prix des billets pour les voyageurs. Cette déclaration vise à rassurer le public sur les conséquences financières de ces primes exceptionnelles.
Autres secteurs demandant des primes similaires
La demande de primes pour la mobilisation pendant les Jeux olympiques ne se limite pas à la SNCF. Les employés des Aéroports de Paris, de la RATP, ainsi que les pompiers, ont également sollicité des compensations. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé des primes pouvant aller jusqu’à 1.900 euros pour les policiers et les gendarmes mobilisés lors de l’événement.
