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SNCF : une amende de 170 euros pour une passagère sans carte d’identité

SNCF : une amende de 170 euros pour une passagère sans carte d'identité
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Pour la SNCF, le respect des règles est primordial, même lorsqu’il s’agit de vérifier l’identité des passagers durant les contrôles de billets. Récemment, une passagère effectuant le trajet Tours-Paris avec un abonnement a été confrontée à une situation surprenante : malgré la présentation d’une photo de son passeport sur son smartphone, elle a reçu une amende de 120 euros, qui a ensuite été majorée à 170 euros pour refus de paiement. Cette affaire, relayée par France Bleu, met en lumière une pratique de plus en plus courante au sein de la compagnie ferroviaire, provoquant l’indignation des usagers.

La réaction des voyageurs et des élus


Les témoignages de voyageurs mécontents se multiplient, comme le rapporte le magazine 60 millions de consommateurs, soulignant un manque de souplesse des agents de bord de la SNCF. Par exemple, certains documents officiels, tels que la carte Vitale, ne sont pas acceptés comme preuve d’identité valide. Cette rigueur dans le contrôle a également attiré l’attention de Daniel Labaronne, député de l’Amboisie, qui a exprimé son désaccord avec ces méthodes, jugées peu civiles envers des clients réguliers et fidèles.

Les justifications de la SNCF


La SNCF se défend en rappelant que les conditions générales d’utilisation de ses services précisent clairement l’obligation pour les voyageurs de présenter une pièce d’identité physique et en cours de validité lors des contrôles. Cette mesure, conforme à l’article L.2241-10 du code des transports, vise à garantir la validité des e-billets nominatifs. La compagnie souligne que les voyageurs sont informés de cette exigence au moment de l’achat de leur billet.

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Les options en cas de contestation


Face à une verbalisation jugée injuste, les passagers ont la possibilité de contester l’amende dans un délai de trois mois via le site dédié de la SNCF. En cas de désaccord persistant, il reste envisageable de faire appel au médiateur de la SNCF. Cette procédure de recours offre une lueur d’espoir aux usagers estimant avoir été sanctionnés de manière inappropriée.

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