Au cœur de ces perturbations, la SNCF anticipe un week-end difficile avec seulement la moitié des TGV, Ouigo, et Intercités en circulation, tandis que les Ouigo Train Classique devraient opérer normalement. Cette situation résulte d’un mouvement social initié par la CGT et Sud-Rail, déçus par le retard dans l’application d’un accord de sortie de crise négocié fin 2022. Cet accord était censé répondre aux revendications soulevées lors d’une précédente grève le week-end de Noël, ayant impacté 200,000 voyageurs.
La CGT et Sud-Rail, en appelant à la grève, soulignent l’importance de faire pression sur les périodes de grands départs pour faire entendre leurs revendications. Guy, chef de bord sur Eurostar et SNCF, résume cette stratégie en indiquant que « La pression ne peut se faire que lors des grands départs », soulignant l’impact potentiel de ce mouvement sur les plans de voyage des usagers.
Les voyageurs sont ainsi invités à anticiper d’importantes perturbations et à ajuster leurs plans de voyage en conséquence. Ce mouvement social intervient en un moment particulièrement délicat, au beau milieu des vacances scolaires, période de forte affluence dans les transports.
L’impact de cette grève sur le trafic ferroviaire européen est également à noter, avec des perturbations annoncées sur le trafic des trains internationaux. Les usagers sont donc face à un week-end de déplacements compliqués, où la patience et la flexibilité seront de mise.