Suite aux informations publiées par Le Parisien, le groupe Canal+ affirme vouloir conserver Cyril Hanouna et son émission phare « Touche pas à mon poste » (TPMP).
Gérald-Brice Viret, Directeur Général de Canal+ France en charge des Antennes et des Programmes, a réagi aux rumeurs de départ de l’animateur vedette :
« Nous déployons tous nos efforts pour envisager des alternatives permettant de préserver la présence de Cyril Hanouna sur nos antennes après 12 ans de fidélité et d’amitié avec le groupe ».
Un engagement « indéfectible » envers Hanouna malgré les difficultés
Le dirigeant a tenu à réaffirmer le soutien total du groupe à Cyril Hanouna, qu’il qualifie d' »un des animateurs les plus talentueux et reconnus en France ». Il souligne que l’engagement de Canal+ envers l’animateur est « indéfectible », malgré la décision de l’Arcom de ne pas renouveler la fréquence TNT de C8.
La menace sur l’emploi au cœur des préoccupations
Gérald-Brice Viret a également mis en avant les conséquences sociales potentielles de l’arrêt de TPMP et de C8 :
« Il s’agit aussi d’apporter notre plein soutien aux 400 collaborateurs dont l’emploi est directement menacé par cette décision et pour qui cette situation est particulièrement préoccupante ».
Le patron de Canal+ France ajoute dans un autre post sur X :
« Afin de dissiper tout doute ayant été soulevé par l’article du Parisien, nous réaffirmons que TPMP sera diffusée jusqu’au dernier jour où la fréquence de C8TV le permettra, soit le 28 février 2025. »
Un recours déposé pour contester la décision de l’Arcom
Face à ce qu’il qualifie de « situation inédite », le groupe Canal+ a annoncé avoir déposé un recours auprès du Conseil d’État pour contester la décision de l’Arcom]. L’objectif est de préserver C8, décrite comme « la chaîne numéro 1 de la TNT » et un « espace démocratique devenu indispensable au paysage audiovisuel français ».
Alors que l’avenir de Cyril Hanouna et de TPMP semblait incertain, cette réaction officielle de Canal+ (assez floue, tout de même) laisse entrevoir la possibilité d’une poursuite de leur collaboration. L’issue du recours auprès du Conseil d’État sera déterminante pour l’avenir de C8 et de ses programmes phares.