- Des impacts de balle ont été découverts sur la façade du domicile d’un haut responsable de la police municipale de Paris.
- Une ogive écrasée a été retrouvée, mais son calibre n’a pas encore été identifié.
- Une enquête pour violences volontaires avec arme a été confiée au commissariat d’Alfortville.
Un événement inquiétant pour les forces de l’ordre
Le domicile d’un haut responsable de la police municipale de Paris a été la cible de tirs à Alfortville (Val-de-Marne). Dimanche soir, l’agent a constaté plusieurs impacts de balle sur la façade de sa maison, dont deux clairement visibles. Une ogive écrasée a également été retrouvée sur place, sans qu’on puisse encore déterminer son calibre.
L’officier avait d’abord remarqué une dégradation sur un volet dans la matinée, avant de réaliser plus tard dans la journée qu’il s’agissait de traces de tirs.
Une enquête pour violences volontaires avec arme
Le parquet de Créteil a immédiatement ouvert une enquête pour violences volontaires avec arme et dégradations. Celle-ci a été confiée au commissariat d’Alfortville, qui devra élucider plusieurs zones d’ombre :
- L’arme utilisée pour ces tirs.
- Le moment exact où les coups de feu ont été tirés.
- Un possible lien avec les fonctions du policier.
Les enquêteurs cherchent notamment à savoir si ces tirs ont eu lieu dimanche ou les jours précédents. Le parquet a appelé à la prudence, précisant que les circonstances exactes restent floues.
Un policier au poste clé dans la capitale
La victime occupe un poste stratégique : il dirige la division Centre de la police municipale de Paris, couvrant les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements. Son unité, forte de 153 agents, assure des missions variées :
- Sécurité routière
- Lutte contre les nuisances sonores
- Prévention des incivilités
- Contrôle du stationnement
Les agents patrouillent généralement à pied ou à vélo, assurant une présence dissuasive et rassurante pour les habitants.
Une menace contre les forces de l’ordre ?
Cet incident soulève des préoccupations sur la sécurité des policiers, même en dehors de leurs heures de service. L’enquête devra déterminer s’il s’agit d’un acte isolé ou d’une menace plus large contre les représentants de l’autorité.