L’ex-patineur artistique Philippe Candeloro a exprimé son souhait de voir la création d’un régime de retraite particulier pour les sportifs de haut niveau. À 52 ans, après avoir subi deux prothèses de hanches, il souligne la nécessité de reconnaître la pénibilité de leur carrière sportive et de leur offrir une meilleure protection sociale.
Un parcours sportif exigeant
Philippe Candeloro, né le 17 février 1972 à Courbevoie, a marqué l’histoire du patinage artistique français. Médaillé de bronze aux Jeux olympiques d’hiver de 1994 à Lillehammer et de 1998 à Nagano, il a également été vice-champion du monde en 1994. Sa carrière, ponctuée de performances spectaculaires et de figures emblématiques comme la Candeloro spin, a laissé des traces sur son corps. À 50 ans, il a dû subir deux opérations de prothèse de hanche en raison de l’arthrose, une affection chronique causée par l’usure du cartilage.
Un régime de retraite inadapté
Candeloro critique le dispositif actuel de retraite pour les sportifs de haut niveau, entré en vigueur en 2012, qui permet de compenser jusqu’à 16 trimestres de cotisation sociale pour les athlètes inscrits sur la liste ministérielle après cette date. Cependant, ce dispositif n’est pas rétroactif, laissant de nombreux anciens sportifs sans reconnaissance pour leur travail accompli avant 2012 .
Une comparaison avec les danseurs de l’Opéra de Paris
L’ex-patineur appelle à un traitement équitable entre les sportifs et les artistes, citant l’exemple des danseurs de l’Opéra de Paris qui peuvent partir à la retraite à 42 ans en raison de la pénibilité de leur carrière. Il plaide pour que les sportifs de haut niveau bénéficient d’un régime similaire, prenant en compte la dureté de leur entraînement et les blessures fréquentes .