– Le ministre a fait face à une contestation dès son arrivée à Nouméa.
– Des manifestants loyalistes dénoncent ses positions sur les accords de Nouméa.
– La visite intervient dans un climat de tensions après les émeutes de 2024.
Un accueil sous tension à Nouméa
Manuel Valls, en visite en Nouvelle-Calédonie, a été accueilli par des centaines de manifestants à son arrivée samedi. Environ 500 personnes, majoritairement loyalistes, ont exprimé leur colère par des huées et des slogans hostiles. Cette contestation est une réaction aux déclarations récentes de l’ancien Premier ministre sur les accords de Nouméa, perçues par certains comme une prise de position en faveur de l’indépendance.
Face à cette mobilisation, Valls a tenté d’apaiser les tensions, affirmant que ses propos rappelaient simplement les dispositions de la Constitution française sur le statut de l’archipel. Il a notamment déclaré aux manifestants : « Il ne faut pas croire ce que l’on vous dit. Pourquoi vous ne resteriez pas français ? ».
Un climat politique et social toujours fragile
Cette visite intervient dans un contexte marqué par les émeutes meurtrières de 2024, qui ont causé 14 morts et d’importants dégâts économiques. La situation reste explosive, avec une inquiétude croissante à l’approche du 24 septembre, une date symbolique pour le mouvement indépendantiste.
Manuel Valls, désormais ministre des Outre-mer, prévoit de rencontrer les acteurs politiques, économiques et associatifs au cours de son séjour. Il a insisté sur la nécessité de relancer l’économie et de maintenir le dialogue pour assurer un avenir stable à la Nouvelle-Calédonie.

Journaliste et fondateur du site Stéphane Larue News.
Passionné par les médias, le divertissement et l’actualité numérique, il suit au quotidien les sujets culturels et sociétaux.
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