L’ancien Premier ministre fait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux, concernant des faits remontant à 2017.
Une garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire
Jean Castex, actuel président de la RATP, a été placé en garde à vue ce 13 février par la gendarmerie de Montpellier. Cette mesure intervient dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Montpellier après un signalement effectué en décembre 2023 par Anticor, une association spécialisée dans la lutte contre la corruption.
L’enquête porte sur des décisions prises par Jean Castex en 2017, alors qu’il présidait la communauté de communes Conflent Canigó, située dans les Pyrénées-Orientales. Les soupçons portent sur des faits de détournement de fonds publics, de faux et d’usage de faux.
Une enquête qui exclut l’enrichissement personnel
Selon une source judiciaire, l’enquête en cours ne met pas en évidence un enrichissement personnel de Jean Castex. Cette précision permet de mieux cerner la nature des faits reprochés.
Cependant, la procédure en cours pourrait avoir un impact significatif sur sa carrière et son image publique, notamment en raison de ses responsabilités actuelles à la tête de la RATP.
Le rôle d’Anticor dans cette affaire
Le signalement initial provient de l’association Anticor, qui s’est spécialisée dans la lutte contre la corruption et le suivi des pratiques politiques. Son intervention rappelle l’importance des organisations indépendantes dans la surveillance de la gestion des fonds publics.
Cette affaire intervient dans un contexte politique où la transparence des élus est scrutée de près, notamment à l’approche des échéances électorales et face aux attentes croissantes des citoyens en matière d’intégrité publique.