– L’association de consommateurs prévoit une augmentation moyenne de 19% des factures d’électricité dès 2026.
– Un foyer moyen pourrait payer jusqu’à 250 euros de plus par an.
– Le gouvernement conteste ces estimations et affirme que les prix resteront stables.
Une nouvelle régulation controversée
L’entrée en vigueur d’un nouveau cadre réglementaire pour le secteur nucléaire, prévue pour le 1er janvier 2026, suscite de vives préoccupations. Selon l’UFC-Que Choisir, cette réforme entraînera une hausse importante des tarifs de l’électricité.
Le principal changement concerne l’abandon du système Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), remplacé par un mode de calcul basé sur les prix des marchés de gros. L’association souligne que si cette réforme avait été appliquée en 2025, le coût d’approvisionnement aurait bondi de 44%, passant de 81,37 €/MWh à 117,29 €/MWh.
Impact sur les ménages
Les répercussions de cette réforme pourraient peser lourdement sur le budget des Français. L’UFC-Que Choisir estime que les factures d’électricité augmenteront en moyenne de 19%.
Voici des estimations concrètes des hausses potentielles :
- Un foyer moyen pourrait voir sa facture augmenter de 250 euros par an.
- Un ménage consommant 6 000 kWh par an subirait une hausse de 233 euros (+17%).
Critiques et recommandations de l’UFC-Que Choisir
Face à cette situation, l’UFC-Que Choisir dénonce :
- Le manque de transparence des négociations entre le gouvernement et EDF.
- L’absence de concertation avec les représentants des consommateurs.
- La faible redistribution des bénéfices d’EDF aux ménages.
L’association propose plusieurs solutions pour limiter l’impact de la réforme :
✅ Une taxation renforcée des bénéfices d’EDF.
✅ Un reversement intégral de cette taxation aux consommateurs.
✅ La création d’une commission indépendante incluant des associations de consommateurs.
✅ La mise en place d’un service public de l’électricité garantissant des prix basés sur les coûts réels de production.
Réactions du gouvernement et des fournisseurs
Le ministère de l’Économie (Bercy) conteste les conclusions de l’UFC-Que Choisir, qualifiant les calculs de « biaisés ». Selon lui, les projections montrent que les tarifs réglementés ne devraient pas significativement évoluer en 2026.
Du côté des fournisseurs d’électricité, ces prévisions sont jugées exagérées. Ils estiment que le nouveau modèle protégera mieux les consommateurs, notamment en cas de fluctuations des prix de l’énergie.
Le débat sur la régulation du marché de l’électricité en France reste ouvert. Son issue aura un impact direct sur le pouvoir d’achat des ménages et sur la transition énergétique.
🔍 Questions et réponses
📌 Pourquoi les tarifs de l’électricité risquent-ils d’augmenter en 2026 ?
Le gouvernement prévoit de modifier le mode de calcul du prix de l’électricité, en supprimant le système Arenh au profit d’un modèle basé sur les prix du marché. Cette réforme pourrait entraîner une hausse des coûts d’approvisionnement, répercutée sur les consommateurs.
📌 Qui est concerné par cette augmentation ?
Tous les ménages abonnés au tarif réglementé de l’électricité ou à une offre indexée sur ce tarif pourraient être impactés.
📌 Le gouvernement peut-il limiter cette hausse ?
Le ministère de l’Économie affirme que les prix resteront stables, mais l’UFC-Que Choisir recommande des mesures de taxation et un service public de l’électricité pour contenir la flambée des prix.
📌 Que faire pour limiter l’impact sur sa facture ?
Les consommateurs peuvent comparer les offres, réduire leur consommation via des équipements moins énergivores, et envisager des solutions comme l’autoconsommation solaire.

Journaliste et fondateur du site Stéphane Larue News.
Passionné par les médias, le divertissement et l’actualité numérique, il suit au quotidien les sujets culturels et sociétaux.
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