- L’animateur a écopé de 1200 euros d’amende et d’une suspension de permis.
- Le tribunal a prononcé une peine plus clémente que les réquisitions possibles.
Le tribunal correctionnel de Moulins, dans l’Allier, a rendu son verdict ce jeudi 20 février 2025 concernant Christophe Dechavanne. L’animateur de télévision a été condamné à 1200 euros d’amende et à une suspension de permis de conduire pour « conduite sous l’emprise de stupéfiants ».
L’affaire remonte au 17 août 2024. Ce jour-là, Christophe Dechavanne, âgé de 67 ans, a été intercepté par les forces de l’ordre alors qu’il circulait sur la RN7 à Toulon-sur-Allier. Il roulait à 120 km/h, alors que la vitesse maximale autorisée était de 80 km/h.
Lors du contrôle, un test de dépistage a révélé la présence de cocaïne dans son organisme. Cette infraction lui a valu des poursuites pour « conduite sous l’emprise de stupéfiants, en récidive », en raison d’une précédente condamnation en 2015 pour excès de vitesse.
Les sanctions encourues
En raison de cette récidive, l’animateur risquait une sanction bien plus sévère, pouvant aller jusqu’à :
- 4 ans d’emprisonnement,
- 9000 euros d’amende,
- L’annulation immédiate du permis de conduire,
- Une interdiction de repasser le permis pendant trois ans.
Finalement, la justice a opté pour une peine plus clémente, se limitant à une amende de 1200 euros et une suspension de permis.
Me Dylan Slama, avocat du barreau de Paris, a défendu Christophe Dechavanne, en récidive, en contestant la validité du test salivaire. La présidente a rappelé que l’animateur avait reconnu avoir consommé du cannabis et de la cocaïne avant le test. Son avocat a rétorqué que son client s’était rétracté, expliquant avoir embrassé une femme qui aurait consommé de la cocaïne. Il a également affirmé que Christophe Dechavanne n’était pas un consommateur de stupéfiants.
Une affaire qui fait réagir
Cette condamnation a rapidement suscité des comparaisons avec l’affaire Pierre Palmade, condamné à deux ans de prison ferme après un grave accident de la route sous l’emprise de stupéfiants.
Toutefois, Christophe Dechavanne a toujours nié être dépendant à la drogue. Il s’est d’ailleurs exprimé à ce sujet dans son autobiographie « Sans transition », parue en janvier 2024.