- La ministre de la Culture défend l’indépendance de l’ARCOM et son rôle dans l’attribution des fréquences.
- Elle condamne les propos attribués à certains membres de l’ARCOM sur l’éviction de Cyril Hanouna.
- Dati reconnaît les inquiétudes sociales et l’impact pour les téléspectateurs privés de ces chaînes.
Un processus encadré par la loi
Interrogée par le Journal du Dimanche, Rachida Dati a tenu à clarifier la procédure ayant conduit à la non-reconduction des fréquences de C8 et NRJ 12. Elle a insisté sur le rôle indépendant de l’ARCOM, précisant que ses décisions reposent sur un cadre législatif établi par le Parlement et validé par le Conseil d’État.
Des déclarations controversées
Le JDD a révélé que certains membres de l’ARCOM auraient affirmé en interne avoir « fait leur boulot » en évinçant Cyril Hanouna. Rachida Dati a estimé que de tels propos, s’ils étaient avérés, constitueraient une faute déontologique grave. Elle a affirmé vouloir demander des explications au président de l’ARCOM afin de clarifier la situation.
Vers une réflexion sur le rôle de l’ARCOM ?
Face aux critiques visant l’ARCOM et aux propositions de certains élus souhaitant sa suppression, la ministre a réaffirmé son attachement à une régulation indépendante de l’audiovisuel. Toutefois, elle a reconnu que le paysage médiatique a évolué, laissant entendre qu’une réflexion sur l’avenir de l’instance pourrait être envisagée.
Un impact social et médiatique
Rachida Dati a également évoqué les conséquences sociales de la fermeture des chaînes, notamment pour les salariés concernés. Elle s’est dite sensible aux inquiétudes des téléspectateurs, déclarant : « J’ai une pensée pour tous ceux qui estiment qu’on les prive injustement de leur chaîne. »