L’affaire Paul Watson concerne l’arrestation et la détention de l’activiste écologiste Paul Watson, fondateur de l’organisation Sea Shepherd, connu pour ses actions contre la chasse à la baleine. Voici un aperçu des principaux éléments de cette affaire :
Contexte et arrestation
- Paul Watson, âgé de 73 ans, est un militant écologiste canado-américain, célèbre pour sa lutte contre la chasse à la baleine et d’autres activités menaçant les écosystèmes marins. Il a fondé Sea Shepherd, une organisation dédiée à la protection des océans.
- En juillet 2024, Watson a été arrêté au Groenland alors que son navire, le John Paul DeJoria, faisait escale pour se ravitailler. Cette arrestation a été effectuée sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon via Interpol en 2012.
Accusations et extradition demandée par le Japon
- Les autorités japonaises accusent Paul Watson d’avoir causé des dommages et des blessures lors de deux incidents survenus dans l’océan Antarctique en 2010. Ces accusations incluent l’utilisation d’une boule puante contenant de l’acide butyrique contre un marin japonais et des dommages matériels causés à un navire japonais.
- Le Japon demande son extradition pour qu’il soit jugé pour ces faits, qui pourraient lui valoir jusqu’à 15 ans de prison s’il est condamné.
Détention et demandes d’asile
- Depuis son arrestation, Watson est détenu au Groenland en attendant une décision sur son extradition vers le Japon. Sa détention provisoire a été prolongée à plusieurs reprises par les autorités groenlandaises.
- En réponse à cette situation, Paul Watson a demandé l’asile politique en France, espérant éviter son extradition. Le président français Emmanuel Macron suit de près cette affaire et est intervenu auprès des autorités danoises pour éviter l’extradition.
Réactions et soutien
- L’arrestation de Watson a suscité une vague de soutien international, notamment en France où des manifestations ont eu lieu pour demander sa libération. Des personnalités publiques comme Brigitte Bardot et Pierce Brosnan ont exprimé leur soutien à Watson.
- Ses avocats dénoncent une détention qu’ils qualifient d’arbitraire et politiquement motivée, soulignant que le mandat d’arrêt aurait dû être retiré du système Interpol depuis longtemps.