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À Lyon, un événement inhabituel a secoué le monde de l’art et de l’écologie samedi après-midi : deux activistes du collectif “Riposte alimentaire” ont aspergé de soupe le tableau “Le Printemps” de Claude Monet, exposé au musée des Beaux-Arts. Cet acte, enregistré et largement diffusé sur les réseaux sociaux, vise à tirer la sonnette d’alarme sur les enjeux climatiques actuels.

L’action de ces jeunes femmes ne s’est pas limitée à l’aspersion de la toile : elles ont également profité de l’occasion pour réciter un texte de revendication. Leur message met en lumière la crise climatique et sociale imminente, soulignant un réchauffement planétaire préoccupant qui dépasse pour la première fois 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle sur une période de 12 mois, selon les données de l’Observatoire Européen Copernicus.

Cette démarche n’est pas isolée dans le monde activiste. Fin janvier, une action similaire avait visé “La Joconde” au musée du Louvre à Paris, où deux militantes ont aspergé de soupe la vitre protégeant le célèbre tableau de Léonard de Vinci. Ces gestes spectaculaires font partie d’une stratégie plus large visant à attirer l’attention sur l’urgence environnementale.


Le choix de cibles artistiques de renommée mondiale pour ces actions de protestation suscite un débat sur les méthodes utilisées par les activistes pour communiquer sur le changement climatique. Si l’objectif est d’éveiller les consciences, la question de l’impact sur le patrimoine culturel et artistique reste ouverte, posant un dilemme entre la préservation de l’art et la nécessité de lutter contre le réchauffement global.

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