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Dans le Doubs, un pharmacien a été reconnu coupable d’une escroquerie s’élevant à plus de 600.000 euros au détriment de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Cette fraude, d’une ampleur notable, avait pour but de financer des acquisitions immobilières. Le tribunal correctionnel de Besançon a rendu son verdict, condamnant le professionnel de santé à une peine de prison, assortie d’une amende significative et d’indemnités à verser à la CPAM.

La sentence prononcée : une réponse judiciaire à la fraude

Le pharmacien, âgé de 50 ans, a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis. Outre la peine d’emprisonnement, il devra verser 30.000 euros d’amende et indemniser la CPAM. Cette sanction fait suite à un procédé frauduleux où le pharmacien a facturé le traitement de six patients à la Sécurité sociale, sans pour autant leur délivrer de médicaments, entre 2017 et 2022. Cette affaire, révélée par le procureur Etienne Manteaux à l’AFP, met en lumière les mesures prises par les autorités pour lutter contre les fraudes au préjudice des organismes de service public.


Les conséquences directes de la fraude

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L’enquête, initiée par un signalement de la CPAM et menée par la cellule de lutte contre la fraude de la gendarmerie du Doubs, a permis de mettre à jour cette escroquerie. En conséquence, trois appartements situés à Val d’Isère, Fréjus, et Morteau, ainsi qu’un véhicule d’une valeur de 50.000 euros et une assurance vie ont été confisqués. Ces mesures visent à indemniser la CPAM du Doubs pour le préjudice subi.

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