L’émission « C médiatique » a été le théâtre d’une confrontation houleuse entre Thierry Ardisson et Sarah Saldmann concernant l’avenir de Cyril Hanouna au sein du groupe Canal+. Cette discussion a été déclenchée par les récentes spéculations du journal « Le Parisien » sur une possible séparation entre Hanouna et le groupe Canal+, dans le contexte de la fermeture annoncée de la chaîne C8 prévue pour le 28 février 2025.
Les accusations d’Ardisson
Thierry Ardisson s’est montré particulièrement virulent envers Cyril Hanouna et Vincent Bolloré. Il a notamment déclaré :
- « Hanouna est peut-être une star, mais c’est une star dangereuse ! Lui confier une émission politique, c’est comme donner ue mitrailleuse à un gosse de 12 ans. Il dit n’importe quoi et n’a aucune culture. »
La défense de Sarah Saldmann
Sarah Saldmann, avocate et chroniqueuse sur CNews, a tenté de tempérer les propos d’Ardisson et de défendre Cyril Hanouna. Cela a conduit à une passe d’armes entre les deux invités, Ardisson accusant Saldmann d’être « l’avocate de Bolloré ».
Pascal Praud défend Cyril Hanouna dans son édito sur CNews
Voici ce que Pascal Praud a dit lors de son édito : « Que Thierry Ardisson avec son talent, sa carrière, son parcours, attaque Cyril Hanouna avec une telle violence comme il l’a fait hier sur France 5 en dit long sur la folie de notre temps. Comment peut-il affirmer que lui, Ardisson, méprise deux millions de téléspectateurs, ceux qui regardent « Touche pas à mon poste » ? Comment ose-t-il dire que CNEWS est une chaîne d’extrême droite, que CNEWS roule pour Marine Le Pen ?
J’ai pris mon téléphone hier. J’ai échangé avec Thierry Ardisson. Je lui ai dit d’abord qu’il se trompait, ensuite que je ne le comprenais pas. Il vaut mieux que ça.
Il y a, je ne sais combien de chaînes de télévision en France. Si vous n’aimez pas un programme, chacun est libre de zapper. Cette folie anti-Hanouna a gagné le petit monde médiatique depuis des années. Cyril a du talent, beaucoup de talent. Son émission bat des records d’audience depuis la rentrée. Le succès irrite, agace, exaspère.
Cette folie anti-Hanouna a influencé les membres de l’Arcom. Je rappelle que cette instance de régulation du PAF a décidé l’arrêt de C8 à partir du 28 février. D’un trait de plume, neuf personnes ont mis au chômage plus de 300 salariés sans qu’aucune voix médiatique ne s’en émeuve. Je crois que cette décision est unique au monde. On arrête une chaîne de télévision, et une chaîne qui est la première de la TNT.
Et on a appris la semaine dernière que Ouest-France, à qui ce même collège de neuf personnes a attribué une fréquence sur la TNT, ne sera pas opérationnel le 1er mars. Ce ne seront plus 58 salariés qui seront embauchés, mais 35. La construction du plateau télé, qui était un des principaux arguments du projet Ouest-France, commencera en 2026, voire en 2027. Le 1er mars, un écran noir pourrait remplacer C8 aux grand dam des téléspectateurs que manifestement l’Arcom oublie et qui sait méprise.
Bref, tout ça n’est pas très sérieux. C8 et le groupe Canal+ contestent la décision de l’Arcom. Le Conseil d’État statuera sur le fond avant la fin du mois de novembre. Il faut faire confiance à la plus haute juridiction administrative française. J’espère en tout cas qu’elle pensera au public et à tous nos amis de C8, qui vivent la décision de l’Arcom comme une injustice. »