- Brad Sigmon, 67 ans, a choisi le peloton d’exécution en Caroline du Sud.
- C’est la première utilisation de cette méthode depuis 2010 aux États-Unis.
- Son avocat dénonce une décision prise sous la contrainte des options limitées.
Un mode d’exécution inédit depuis 2010
La Caroline du Sud s’apprête à exécuter Brad Sigmon, un condamné de 67 ans, par peloton d’exécution, une pratique abandonnée aux États-Unis depuis 2010. Cet homme, reconnu coupable d’un double meurtre en 2002, a sélectionné cette méthode parmi les alternatives proposées par l’État.
Les autorités ont programmé l’exécution entre le 7 février et le 7 mars. Sigmon avait été condamné pour avoir tué les parents de son ex-compagne à l’aide d’une batte de baseball.
Un « choix impossible », selon son avocat
L’avocat de Sigmon, Gerald King, estime que son client a pris cette décision par désespoir. Il critique un dilemme inhumain entre la chaise électrique, une méthode jugée archaïque, et d’autres options tout aussi contestées.
Jusqu’ici, les trois dernières exécutions en Caroline du Sud ont été réalisées par injection létale. Le dernier recours au peloton d’exécution aux États-Unis remonte à 2010, dans l’Utah.
Une tendance aux exécutions controversées aux États-Unis
Parallèlement, la Louisiane prévoit de reprendre les exécutions après 15 ans, en utilisant l’inhalation d’azote. Cette méthode, déjà expérimentée en Alabama en 2024, est vivement critiquée, certains experts de l’ONU la qualifiant de forme de torture.
Depuis le début de l’année 2025, les États-Unis ont déjà procédé à cinq exécutions, toutes par injection létale. Six autres sont prévues en mars, dont celle de Sigmon et une par inhalation d’azote en Louisiane.
La peine de mort continue de diviser l’opinion publique américaine. 23 États l’ont abolie, tandis que six autres appliquent un moratoire.