L’affaire concernant Maeva Ghennam prend une tournure judiciaire majeure selon Le Parisien. Onze individus ont été arrêtés pour harcèlement moral, appels malveillants et menaces de mort envers l’influenceuse, à la suite de son soutien à la Palestine. Ces interpellations marquent une avancée significative dans la lutte contre le cyberharcèlement, un phénomène qui prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux.
Des arrestations en plusieurs vagues
Le parquet de Paris a confirmé une série d’interpellations effectuées entre novembre 2024 et février 2025 :
- 26 novembre 2024 : Quatre personnes âgées de 20 à 29 ans sont arrêtées.
- 4 décembre 2024 : Trois individus, âgés de 19 à 34 ans, sont placés en garde à vue à Marseille.
- 6 février 2025 : Deux Parisiens de 24 et 25 ans sont interpellés.
- Deux autres personnes ont été convoquées pour un stage de citoyenneté.
Neuf des suspects devront comparaître devant le tribunal correctionnel les 24 et 25 novembre 2025.
Un harcèlement déclenché par un soutien à la Palestine
Tout remonte à fin 2023, lorsque Maeva Ghennam a exprimé son soutien à la Palestine sur ses réseaux sociaux. Avec 3,2 millions d’abonnés, son message a rapidement été massivement relayé, suscitant des réactions extrêmes.
C’est alors qu’un « raid numérique » a été déclenché contre elle, avec un afflux massif de messages haineux et de menaces. Parmi eux, des images d’obus portant son nom, accompagnées de menaces explicites.
Face à ces attaques, Maeva Ghennam avait décidé de porter plainte en octobre 2023, déclenchant ainsi une enquête approfondie.
Un procès attendu pour novembre 2025
Cette affaire met en lumière la gravité du cyberharcèlement et les dérives des réseaux sociaux. Le procès prévu en novembre 2025 sera l’occasion de juger ces actes et pourrait établir un précédent important en matière de répression du harcèlement en ligne.
L’évolution de ce dossier sera suivie de près, tant par le monde judiciaire que par les internautes soucieux de lutter contre l’impunité numérique.