- Les entreprises ont versé 1.740 milliards de dollars de dividendes en 2024, un montant inédit.
- La croissance des banques et l’entrée des géants de la tech ont alimenté cette hausse.
- L’Europe et la France enregistrent des performances historiques dans la distribution de dividendes.
Une année record pour les actionnaires
Le deuxième trimestre 2024 marque un tournant pour les investisseurs. Les entreprises cotées ont distribué 606,1 milliards de dollars en dividendes, un niveau jamais atteint. Ce chiffre représente une augmentation de 5,8% par rapport à 2023, et même 8,2% en excluant les effets de change et les versements exceptionnels.
Les moteurs de cette croissance
Le secteur bancaire a été un acteur clé, générant un tiers de la croissance sous-jacente. Grâce à la hausse des taux d’intérêt, les banques ont amélioré leur rentabilité et renforcé leurs dividendes.
Autre élément marquant : les géants technologiques comme Meta et Alphabet ont intégré les dividendes à leur politique de rémunération des actionnaires. Leur entrée dans ce système a contribué à une augmentation de 1,1 point de pourcentage des dividendes mondiaux.
L’Europe et la France en forte progression
L’Europe a connu une hausse significative des distributions, atteignant 204,6 milliards de dollars au deuxième trimestre, un record. La France s’est particulièrement distinguée avec 58,6 milliards de dollars de dividendes versés, soit une hausse de 6,8%. Parmi les entreprises ayant joué un rôle majeur figurent Hermès, Airbus, Axa et BNP Paribas.
Une tendance durable ?
Face à ces résultats exceptionnels, Janus Henderson a relevé ses prévisions pour 2024. La firme anticipe désormais un total de 1.740 milliards de dollars distribués, soit une progression de 6,4% par rapport à 2023.
Ce dynamisme témoigne de la résilience des entreprises malgré un contexte économique incertain. Plus de 90% des sociétés analysées par Janus Henderson ont maintenu ou augmenté leurs dividendes, assurant ainsi une stabilité dans la rémunération des actionnaires.