L’avocate avignonnaise Nadia El Bouroumi, connue pour sa défense dans l’affaire des viols de Mazan, fait face à une possible suspension de 18 mois pour des publications controversées sur les réseaux sociaux indique La Provence.
🔹 L’avocate avignonnaise Nadia El Bouroumi fait face à une possible suspension de 18 mois pour des publications sur les réseaux sociaux.
🔹 Le conseil régional de discipline des avocats de Nîmes a examiné son cas le 19 février.
🔹 La décision sera rendue le 23 avril, avec une possible procédure d’appel jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme.
Le conseil régional de discipline des avocats de Nîmes a examiné le 19 février le cas de Maître Nadia El Bouroumi, avocate avignonnaise connue pour sa défense dans l’affaire des viols de Mazan. Elle est accusée d’avoir diffusé des photos de salles d’audience sur les réseaux sociaux entre 2021 et 2023, ce qui pourrait lui valoir une suspension de 18 mois.
Une défense qui conteste les accusations
Malgré cette possible sanction, l’entourage juridique de Nadia El Bouroumi se montre confiant. Maître Olivier Morice, son avocat, dénonce une procédure qu’il juge incohérente, affirmant qu’il n’existe aucune preuve de captation d’images durant les audiences.
Il ajoute que les charges se seraient affaiblies lors de l’audience et invoque le principe de liberté d’expression des avocats pour contester la requête du conseil de discipline.
Un passif marqué par des controverses
Déjà très médiatisée, Maître Nadia El Bouroumi s’est fait remarquer pour sa communication offensive sur les réseaux sociaux lors du procès des viols de Mazan. Une vidéo dans laquelle elle apparaît en train de danser sur une chanson avait suscité une vive polémique, certains y voyant une provocation envers la victime, Gisèle Pelicot.
Un verdict attendu et une riposte déjà annoncée
Le conseil régional de discipline rendra sa décision le 23 avril. En cas de suspension, l’avocate et son conseil ont d’ores et déjà annoncé leur intention de faire appel, n’excluant pas de porter l’affaire jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme.