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Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a démissionné de ses fonctions lors d’une réunion d’urgence de la Communauté des Caraïbes (Caricom) en Jamaïque, le 11 mars. Les pays des Caraïbes, l’ONU et plusieurs autres pays, dont la France et les États-Unis, se sont réunis pour tenter de trouver une solution à la crise en Haïti, en proie à la violence des gangs et à une crise de gouvernance.

Ariel Henry a confirmé sa démission lors d’un échange téléphonique avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui se trouvait en Jamaïque. Un responsable américain a indiqué qu’il était le bienvenu s’il veut rester à Porto Rico, où il était bloqué après avoir été empêché de rentrer à Port-au-Prince.

Le pays n’a connu aucune élection depuis 2016 et la capitale est le théâtre d’affrontements entre policiers et bandes armées, qui réclamaient la démission du Premier ministre. Les autorités haïtiennes ont décrété l’état d’urgence et un couvre-feu nocturne dans le département de l’Ouest, qui comprend la capitale, mais ne contrôlent pas entièrement ce territoire. Lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé tous les acteurs politiques haïtiens à des “négociations sérieuses” pour “rétablir les institutions démocratiques” du pays.


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