EN BREF
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Le président Emmanuel Macron a entamé sa visite en Nouvelle-Calédonie jeudi matin en exprimant son souhait de rétablir rapidement la paix et la sécurité après une semaine de violentes émeutes ayant profondément touché l’archipel. Dès son arrivée à l’aéroport de Nouméa, il a affirmé la volonté du gouvernement d’accompagner la population pour retrouver le calme. Six personnes, dont deux gendarmes, ont perdu la vie depuis le début des troubles.
Visite prolongée et décisions attendues
Emmanuel Macron, accompagné des ministres Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, et Marie Guévenoux, a déclaré qu’il resterait sur place aussi longtemps que nécessaire et qu’à la fin de la journée, des décisions seraient prises et des annonces faites. Il a souligné les difficultés d’accès aux soins et aux approvisionnements, dix jours après une vague de violences sans précédent depuis près de 40 ans. Le président doit rencontrer les acteurs politiques et économiques locaux pour discuter de la reconstruction économique et des questions politiques délicates concernant l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.
Défi politique et réponse sécuritaire
Les émeutes ont été déclenchées par le vote à l’Assemblée du dégel du corps électoral, une réforme contestée par les indépendantistes. Macron a reconnu les défis posés par cette situation et s’est engagé à agir avec respect et humilité, tout en soulignant la nécessité d’un dialogue politique local pour parvenir à un accord global. Malgré un état d’urgence en vigueur, la situation semble se stabiliser. Cependant, l’aéroport international reste fermé aux vols commerciaux jusqu’à samedi et les opérations minières sont suspendues. Une cyberattaque récente a également ajouté à l’instabilité, bien qu’elle ait été rapidement maîtrisée.