Le président Emmanuel Macron a récemment déposé une plainte contre X en Guadeloupe, en réaction à une œuvre exposée au Centre des Arts de Pointe-à-Pitre, où il est représenté décapité.
L’œuvre faisait partie de l’exposition « Exposé.e.s au chlordécone », organisée par le collectif artistique Kolèktif Awtis Rézistans. Elle montrait un personnage brandissant une tête coupée, identifiée comme celle du chef de l’État. Avant même l’annonce de la plainte, l’œuvre avait été retirée de l’exposition, selon des membres du collectif.
Caroline Calbo, procureure de la République de Pointe-à-Pitre, a confirmé que l’Élysée a engagé une action en justice, ce qui a conduit à l’ouverture d’une instruction judiciaire.
➡️ La procédure judiciaire engagée contre l’exposition.
Un contexte de tensions autour du chlordécone
Cette affaire intervient dans un contexte sensible marqué par les débats autour du chlordécone, un pesticide utilisé dans les bananeraies antillaises jusqu’en 1993 et classé comme cancérigène probable. Le sujet reste très polémique, notamment après les propos d’Emmanuel Macron en 2019, où il avait estimé qu’il ne fallait pas affirmer que le chlordécone était cancérigène, malgré les nombreuses études établissant un lien avec certains cancers.
➡️ Les controverses sur le chlordécone et ses effets sur la santé.
Un président vigilant sur son image
Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron saisit la justice pour protéger son image. En novembre 2024, il avait déjà engagé des poursuites avec son épouse Brigitte Macron contre un paparazzi, à la suite de la publication de photos de leurs vacances, estimant que cela portait atteinte à leur vie privée.
➡️ Les plaintes pour atteinte à la vie privée des personnalités publiques.