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Les glucides raffinés, présents dans de nombreux aliments consommés dès le petit-déjeuner, comme les boissons sucrées, les pâtisseries ou le pain blanc, ont fait l’objet d’une étude menée par l’Université de Montpellier. Publiée le 6 mars dans la revue Plos One, cette recherche souligne un lien direct entre la consommation de ces glucides et l’attractivité du visage, mettant en évidence les effets des choix alimentaires sur notre apparence physique.

Le protocole de l’étude : une approche innovante

Pour explorer cette corrélation, l’étude a impliqué 104 participants, répartis équitablement entre hommes et femmes, âgés de 20 à 30 ans. À ces sujets, ont été proposés des petits-déjeuners de 500 calories, certains riches en glucides raffinés et d’autres en glucides non raffinés. Deux heures après, les participants ont été photographiés sans aucun artifice (maquillage, bijoux, etc.), afin d’évaluer l’impact de leur petit-déjeuner sur leur attractivité faciale.

Résultats et implications de l’étude

Les résultats révèlent que les individus ayant consommé un petit-déjeuner riche en glucides raffinés apparaissaient moins attrayants que ceux ayant opté pour un repas plus sain. Ce constat suggère que notre alimentation a des répercussions non seulement sur notre santé, mais également sur la manière dont nous sommes perçus socialement. Dr Claire Berticat, biologiste et première auteure de l’étude, évoque la rapidité surprenante avec laquelle les choix alimentaires peuvent modifier notre apparence.


Glucides raffinés : une influence physique directe

L’explication scientifique de ce phénomène réside dans les variations de glycémie engendrées par la consommation de glucides raffinés. Ces pics glycémiques entraînent une réponse insulinique du corps, pouvant mener à une hypoglycémie affectant la circulation sanguine et l’apparence de la peau, et par extension, influencer la perception de l’attractivité faciale.

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Cette étude, en soulignant l’impact des glucides raffinés sur l’attractivité, rappelle l’importance de nos choix alimentaires non seulement pour notre santé mais aussi pour nos interactions sociales. Elle s’inscrit dans une démarche plus large de prise de conscience sur les conséquences de notre consommation alimentaire, déjà pointée du doigt pour ses liens avec diverses maladies par des institutions comme l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

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