Max le Suisse, représente un cas fascinant et inquiétant d’escroquerie sur les routes françaises. Actif depuis plusieurs années, cet homme septuagénaire utilise l’auto-stop pour piéger ses victimes avec des récits émouvants et inventés. Un reportage a été consacré dans le 19.45 sur M6.
Sa méthode est simple mais efficace : aborder des passants ou des conducteurs en leur racontant des histoires poignantes, comme celle d’un rendez-vous urgent avec un proche malade, ou d’avoir été victime de vol, pour susciter leur empathie. Ainsi, en décembre, Max le Suisse a trompé une femme nommée Nadège à Ambazac, lui faisant croire qu’il devait visiter sa fille atteinte d’un cancer, et l’a convaincue de lui payer un billet de train pour Strasbourg. De même, en juin, un Dordognais nommé Jean-Paul a été séduit par son histoire de vol de sacoche, lui offrant de l’argent pour un hébergement.
Ce personnage, à l’allure avenante et aux multiples identités (comme Claude, Reto, Carl Fasser), a toujours su échapper aux conséquences légales de ses actes, malgré les nombreuses plaintes. En 2009, il a même été arrêté et jugé, mais le tribunal de Brive n’a trouvé aucun motif pour le condamner.
Les victimes de Max le Suisse décrivent souvent un homme charmant, éloquent et cultivé, capable de s’adapter rapidement à ses interlocuteurs pour gagner leur confiance. Ses histoires, bien que fausses, sont convaincantes, et il utilise souvent de faux contacts pour se donner de la crédibilité.
Cette série d’escroqueries souligne l’importance de la prudence dans nos interactions avec des inconnus, surtout lorsqu’il s’agit d’aider financièrement. La gendarmerie et les médias locaux, comme Le Populaire du Centre, Sud Ouest et La Dépêche, continuent de rapporter ces incidents pour sensibiliser le public à cette menace insidieuse.
