Le spécialiste du cinéma japonais en France, Max Tessier, s’est éteint à 80 ans, annonce Gilles Jacob sur X.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Gilles Jacob, ancien président du Festival de Cannes, a rendu hommage à Max Tessier :
« Le grand expert du cinéma japonais en France Max TESSIER vient de mourir (80). Auteur de nombreux ouvrages et articles sur ce thème, ami des réalisateurs, il a travaillé au comité de sélection (films étrangers) du Festival de Cannes étayant son savoir d’un humour décapant. Repose en paix, Max. »
Ce message a été relayé par Jean-François Guyot, journaliste à l’AFP, soulignant l’importance de Max Tessier dans le paysage cinéphile français.
Un parcours dédié à la découverte du cinéma asiatique
Max Tessier s’est imposé comme l’un des plus grands spécialistes du cinéma japonais en France. Il a publié de nombreux ouvrages et articles, contribuant à faire découvrir au public français la richesse du cinéma nippon, de ses grands maîtres classiques à ses auteurs contemporains. Son expertise s’étendait également au cinéma d’Asie en général, ce qui lui a valu une reconnaissance internationale.
Un rôle clé au Festival de Cannes
Membre du comité de sélection des films étrangers du Festival de Cannes, Max Tessier a œuvré pour la visibilité du cinéma asiatique sur la Croisette. Son regard affûté et sa capacité à défendre des œuvres audacieuses ont permis à de nombreux films japonais et asiatiques d’accéder à la compétition et de rencontrer le public occidental. Son humour décapant et sa bienveillance étaient appréciés de ses collègues et des réalisateurs qu’il a soutenus.
Un héritage intellectuel et humain
Max Tessier était également connu pour sa pédagogie et sa générosité. Il a formé et inspiré plusieurs générations de critiques, de programmateurs et de passionnés. Son engagement pour la transmission et la découverte du cinéma japonais reste une référence. Il laisse derrière lui une œuvre critique dense et une influence durable sur la cinéphilie française.