- Clément Beaune succède à François Bayrou à la tête du Haut-Commissariat au Plan.
- L’institution fusionne avec France Stratégie, dotée d’un budget de 23 millions d’euros.
- Sa nomination suscite des critiques sur un possible « recasage » politique.
Un retour sur le devant de la scène politique
Le gouvernement a annoncé mercredi la nomination de Clément Beaune au poste de Haut-commissaire au Plan, succédant ainsi à François Bayrou. Cette décision, officialisée par la porte-parole Sophie Primas à l’issue du Conseil des ministres, marque le retour de l’ex-ministre macroniste après son éviction du gouvernement Attal.
Un Haut-Commissariat renforcé
Jusqu’ici dirigé par François Bayrou, le Haut-Commissariat au Plan connaîtra une transformation majeure avec sa fusion avec France Stratégie. Cette institution, qui bénéficie d’un budget annuel de 23 millions d’euros, a pour vocation d’orienter les décisions économiques et sociales du gouvernement. L’objectif de cette fusion est de renforcer la prospective et d’optimiser les ressources dédiées à la planification stratégique.
Un rôle clé pour Clément Beaune
Créé en 2020, le Haut-Commissariat au Plan a pour mission d’éclairer les choix des pouvoirs publics sur des enjeux majeurs tels que :
- La démographie et l’évolution de la population.
- Les transitions économiques et technologiques.
- Les questions environnementales et énergétiques.
Dans ce cadre, Clément Beaune aura la responsabilité d’animer et coordonner les travaux de planification de l’État, un rôle stratégique à l’heure où la France doit anticiper de profondes mutations sociétales.
Une nomination qui fait débat
L’arrivée de Clément Beaune à ce poste ne fait pas l’unanimité. Plusieurs figures de l’opposition dénoncent un « recasage de copain » et remettent en question l’utilité même du Haut-Commissariat au Plan. Certains considèrent cette institution comme un gaspillage des fonds publics et appellent à sa suppression pure et simple.
Barbara Pompili nommée ambassadrice à l’environnement
Parallèlement, le gouvernement a officialisé la nomination de Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique, au poste d’ambassadrice à l’environnement. Cette mission renforce l’engagement de la France sur la scène internationale en matière de développement durable et de diplomatie climatique.
Une stratégie politique affirmée
Avec ces nominations, l’exécutif affiche une double ambition :
- Renforcer la planification à long terme avec un Haut-Commissariat restructuré.
- Affirmer son engagement environnemental avec une diplomatie verte renforcée.
Ces choix stratégiques interviennent alors que les défis économiques et climatiques imposent une anticipation politique accrue.