- Le procureur général a jugé qu’aucune infraction ne relevait de la compétence de la CJR.
- Les signalements émanaient de députés de La France Insoumise.
- Emmanuel Macron a maintenu sa confiance envers son Premier ministre.
Classement sans suite des signalements contre François Bayrou
Le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, a annoncé le lundi 3 mars 2025 le classement sans suite des deux signalements déposés à la Cour de justice de la République (CJR). Ces signalements visaient François Bayrou pour une supposée inaction lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale entre 1993 et 1997.
Le magistrat a estimé qu’aucune infraction ne relevait de la compétence de la CJR, après analyse des éléments soumis au parquet général et des vérifications effectuées.
Contexte de l’affaire Bétharram
Les signalements avaient été formulés par deux députés de La France Insoumise (LFI), qui reprochaient à François Bayrou de ne pas avoir dénoncé des faits de violences sur mineurs qui auraient eu lieu à l’école catholique Notre-Dame de Bétharram.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large d’accusations visant cet établissement, où des faits de violences et d’agressions sexuelles ont été rapportés.
Réactions et conséquences politiques
Depuis février 2025, François Bayrou fait l’objet de critiques, certains témoignages affirmant qu’il aurait eu connaissance des premières accusations liées à cet établissement. Lui-même a toujours démenti ces allégations.
Malgré ces controverses, le président Emmanuel Macron a publiquement renouvelé sa confiance à l’égard de son Premier ministre, affirmant que François Bayrou avait apporté des réponses claires aux interrogations soulevées.

Journaliste et fondateur du site Stéphane Larue News.
Passionné par les médias, le divertissement et l’actualité numérique, il suit au quotidien les sujets culturels et sociétaux.
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