Une chienne s’échappe à l’aéroport de Roissy : sa propriétaire la recherche désespérément

La rédaction Publié par La rédaction
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Depuis cinq jours, une touriste tchèque cherche sans relâche sa chienne Amalka, qui s’est enfuie de la soute d’un avion Air France à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. L’incident soulève des questions sur la sécurité du transport animalier et la réactivité des compagnies aériennes.

Le 19 novembre 2024, Amalka, une chienne de 2 ans, s’est échappée de sa cage lors du déchargement d’un vol Air France en provenance de Vienne. Depuis, sa propriétaire, Míša, une jeune femme de 29 ans, arpente inlassablement les 3 257 hectares de l’aéroport parisien.

Une fugue aux circonstances floues

L’incident se serait produit à la suite de turbulences lors de l’atterrissage, provoquant l’ouverture de la cage d’Amalka. La chienne a profité de l’ouverture de la soute pour s’enfuir sur le tarmac, échappant au personnel au sol.

Des recherches intensives mais infructueuses

Malgré les efforts déployés, Amalka reste introuvable. Le personnel de l’aéroport l’aperçoit occasionnellement sur les pistes, mais l’animal, effrayé, demeure insaisissable. Des moyens importants ont été mis en œuvre :

  • Battues régulières, y compris de nuit
  • Déploiement d’un drone, nécessitant une interruption du trafic aérien
  • Intervention de vétérinaires et de sapeurs-pompiers
  • Installation de cages avec de la nourriture

Une mobilisation tardive ?

Míša déplore le manque de réactivité initial d’Air France. Selon elle, la compagnie n’aurait véritablement agi qu’après la menace d’une médiatisation de l’affaire. Air France affirme cependant que « tous les efforts sont faits » pour retrouver l’animal, en collaboration avec Aéroports de Paris et la gendarmerie des transports aériens.

Un problème récurrent

Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit à Roissy. Des employés témoignent de la fréquence de ces évasions, souvent dues à des cages mal fermées ou non conformes. Face à cette problématique, l’association Cats in the Air, composée de salariés bénévoles, s’est mobilisée pour améliorer la prise en charge des animaux perdus dans l’aéroport.

Des conséquences émotionnelles et pratiques

Pour Míša, la disparition d’Amalka est d’autant plus difficile que la chienne est son « chien de soutien émotionnel », l’aidant à gérer son trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). La jeune femme a dû reporter son voyage vers Dallas et reste à Paris, ses frais d’hôtel étant pris en charge par Air France.

Cette affaire met en lumière les défis du transport animalier aérien et souligne l’importance d’une meilleure formation du personnel et de protocoles plus stricts pour assurer la sécurité des animaux voyageurs.

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