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Le Sénat a adopté une proposition de loi qui risque de faire couler beaucoup d’encre et de raviver de profondes divisions au sein de la société française. C’est une initiative qui vise à limiter le droit de grève dans les transports publics pendant certaines périodes critiques.

Parmi ces périodes, les vacances scolaires, les jours fériés et même les événements d’importance nationale, tels que les Jeux Olympiques, sont désormais ciblés. Cette mesure, présentée par le sénateur centriste Hervé Marseille, entend répondre au désarroi de nos concitoyens face aux perturbations répétées lors de leurs départs en vacances.

Mais quelle est la portée de cette loi ? Limitée à certaines heures de pointe et à des personnels jugés indispensables, elle impose également un préavis de grève rallongé de 48 à 72 heures, visant à garantir un “niveau minimal de service”.


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Néanmoins, l’opposition ne s’est pas faite attendre. La gauche, unie contre cette proposition, critique une atteinte aux droits fondamentaux des travailleurs. Le ministre des Transports lui-même questionne la conformité de cette loi avec la Constitution, soulignant le risque de diviser davantage les Français.

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