L'essentiel
- 🟢 Sue Desmond-Hellmann, ancienne PDG de la Fondation Bill et Melinda Gates,
- 🟢 Nicole Seligman, ancienne présidente de Sony,
- 🟢 Fidji Simo, dirigeante d’Instacart et ancienne directrice de l’application mobile de Facebook.
Sam Altman, co-fondateur d’OpenAI et figure emblématique de la technologie de l’intelligence artificielle, a officiellement repris son poste au sein du conseil d’administration de l’entreprise. Cette réintégration, survenue le vendredi 16 novembre 2023, marque la fin d’une période de tumulte au sein de la société, caractérisée par une crise de gouvernance notable. Quatre mois plus tôt, Altman avait été brusquement démis de ses fonctions pour un prétendu manque de “transparence”, une décision qui avait rapidement été remise en question par les cadres et la majorité des employés d’OpenAI, ainsi que par Microsoft, un investisseur clé.
Trois nouveaux membres enrichissent le conseil
La réintégration d’Altman s’accompagne de l’arrivée de trois personnalités influentes au conseil d’administration :
Leurs parcours diversifiés et leur expérience dans la direction d’organisations d’envergure internationale sont perçus comme des atouts majeurs pour guider OpenAI dans sa croissance et dans l’accomplissement de sa mission ambitieuse : assurer que l’intelligence artificielle générale profite à l’humanité toute entière.
La plainte d’Elon Musk : une ombre au tableau
L’épisode de réintégration d’Altman se voit toutefois assombri par la récente plainte d’Elon Musk, cofondateur d’OpenAI, contre l’entreprise. Musk accuse la direction actuelle, y compris Sam Altman, de déviation par rapport à la mission originelle de l’organisation : promouvoir le développement d’une IA bénéfique pour l’humanité et accessible à tous. Musk, qui a quitté OpenAI en 2018, critique également le partenariat avec Microsoft, arguant qu’il contrevient aux principes fondateurs de la société.
En réponse, Sam Altman et d’autres dirigeants ont publié des contre-arguments, appuyés par des échanges de courriels, démontrant que Musk n’avait pas objecté à l’évolution d’OpenAI vers une structure nécessitant un financement conséquent pour atteindre ses objectifs.
