La préfecture d’Ille-et-Vilaine a ordonné la fermeture du 1988 Live Club, dirigé par l’influenceur controversé Le Jarl, à la suite d’incidents violents survenus aux abords de l’établissement.
Une décision préfectorale motivée par des violences inquiétantes
La discothèque 1988 Live Club, implantée dans le centre de Rennes, a été frappée par une fermeture administrative d’une durée d’un mois. Cette mesure exceptionnelle, décidée par la préfecture d’Ille-et-Vilaine le 21 mars 2025, prend effet jusqu’au 24 avril. Elle fait suite à une série d’événements violents survenus dans la nuit du 8 au 9 mars, en marge d’une free party non autorisée organisée dans un ancien cinéma proche de la discothèque relate Le Parisien.
Après l’intervention des forces de l’ordre pour disperser près de 300 participants à cette soirée qualifiée « d’antifasciste », plusieurs individus se seraient dirigés vers l’entrée du 1988 Live Club. C’est à ce moment que les agents de sécurité de l’établissement seraient intervenus avec une brutalité jugée disproportionnée.
Des agents accusés de violences et d’usage de gaz lacrymogène
Selon les éléments recueillis par les autorités, les vigiles du club auraient utilisé du gaz lacrymogène à bout portant et se seraient rendus coupables d’actes violents envers plusieurs individus. Ces accusations ont été renforcées par la diffusion massive de vidéos sur les réseaux sociaux, montrant des scènes d’affrontements entre les participants à la free party et les agents de sécurité.
La préfecture souligne que ces comportements « ne relèvent pas des compétences autorisées des agents privés de sécurité » et qu’ils constituent des motifs sérieux de trouble à l’ordre public.
Une boîte de nuit déjà sous le radar des autorités
Le 1988 Live Club n’en est pas à sa première controverse. Depuis 2022, l’établissement a été impliqué à plusieurs reprises dans des incidents violents. Au moins six plaintes ont été déposées contre des membres de son personnel pour usage excessif de la force ou emploi abusif de substances incapacitantes.
Les vidéos des affrontements relancent la polémique
La médiatisation des événements du 8 mars a pris une ampleur considérable avec la diffusion en ligne de plusieurs vidéos. Ces images montrent des agents du club, certains équipés de protections et masques, projeter du gaz lacrymogène sur des individus non armés.