Procès Trump : la justice rejette sa demande d’immunité présidentielle

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Le juge Juan Merchan a rejeté la demande d’immunité présidentielle invoquée par Donald Trump dans le cadre de son procès pour paiement dissimulé à Stormy Daniels. Une décision qui souligne les limites de l’immunité présidentielle et relance le débat sur la responsabilité pénale d’un président élu.

En bref
  • Le juge Juan Merchan rejette la demande d’annulation de la condamnation de Donald Trump.
  • L’affaire porte sur un paiement de 130.000 dollars à Stormy Daniels en 2016.
  • Les avocats invoquent toujours le statut de président élu pour contester le verdict.

Le rejet de l’immunité présidentielle

Le juge Juan Merchan, chargé du procès de Donald Trump, a rejeté un recours visant à annuler la condamnation. Les avocats invoquaient une présomption d’immunité présidentielle en s’appuyant sur une décision récente de la Cour suprême. Le juge a conclu que les actes reprochés « n’avaient aucun caractère officiel » et ne pouvaient donc pas être couverts par cette immunité.

Pour plus d’informations : Trump débouté dans son recours judiciaire.

Un paiement au cœur des accusations

L’affaire concerne un paiement de 130.000 dollars effectué avant l’élection présidentielle de 2016 pour acheter le silence de Stormy Daniels, une actrice de films pour adultes. Selon l’accusation, ce versement, orchestré par Michael Cohen, ancien avocat personnel de Trump, aurait permis de dissimuler une relation compromettante durant la campagne.

À lire également : Le paiement à Stormy Daniels expliqué.

Les avocats continuent de contester

Depuis sa victoire électorale en 2024, les avocats de Donald Trump maintiennent que son statut de président élu rend la condamnation incompatible avec ses nouvelles fonctions. Pour le moment, la justice n’a pas encore tranché sur ce point, mais la contestation reste vive.

En savoir plus : Trump toujours en lutte contre la justice.

Quelles conséquences politiques pour Donald Trump ?

Ce verdict relance les interrogations sur la responsabilité pénale d’un président en exercice. Les experts estiment que cette condamnation pourrait affecter le début du mandat de Donald Trump, qui doit prêter serment dans les prochains mois.

Approfondir le sujet : Les implications de l’affaire pour la présidence Trump.

À retenir :
  • Le juge a rejeté l’argument de l’**immunité présidentielle** dans le procès Trump.
  • Le **paiement de 130.000 dollars** à Stormy Daniels reste au cœur des accusations.
  • Les avocats poursuivent les recours malgré la récente **victoire électorale**.

Q : Pourquoi la justice a-t-elle rejeté l’immunité présidentielle invoquée par Donald Trump ?

La justice a estimé que les actes reprochés à Donald Trump n’avaient aucun caractère officiel, ce qui les exclut de la protection juridique liée à l’immunité présidentielle.

Q : Quel est le lien entre Stormy Daniels et l’élection présidentielle de 2016 ?

Le paiement de 130.000 dollars à Stormy Daniels visait à dissimuler une affaire présumée entre elle et Donald Trump, ce qui aurait pu influencer les résultats de l’élection présidentielle.

Q : Qui est Michael Cohen dans cette affaire ?

Michael Cohen est l’ancien avocat personnel de Donald Trump. Il a reconnu avoir facilité le paiement à Stormy Daniels en 2016, ce qui constitue une infraction présumée aux règles de financement électoral.

Q : Quels recours les avocats de Donald Trump poursuivent-ils actuellement ?

Les avocats invoquent désormais son statut de président élu, estimant que la condamnation ne peut être appliquée à un président en exercice.

Q : Ce verdict peut-il affecter la présidence de Donald Trump ?

Oui, ce verdict relance les débats sur la responsabilité pénale d’un président élu et pourrait fragiliser le début de son mandat.

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