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Le Centquatre-Paris, un espace culturel emblématique situé dans le nord de la capitale, se trouve actuellement partiellement fermé suite à l’occupation par une centaine de jeunes migrants. Ces derniers, ayant été expulsés de leurs campements sur les quais de Seine plus tôt dans la semaine, ont cherché refuge au Centquatre le samedi 9 mars. L’objectif de cette occupation est de revendiquer des solutions d’hébergement pérennes.

Selon l’association la Marche des Solidarités, plus de 100 mineurs se sont installés dans le lieu, ayant passé la nuit dans des conditions précaires, sans lit ni couverture. Cette action a été menée en concertation avec la mairie de Paris, permettant ainsi de ne pas perturber les activités culturelles en cours. Des voix s’élèvent contre ce qu’elles qualifient de “nettoyage social” dans le contexte des préparatifs des Jeux Olympiques 2024 à Paris, critiquant le traitement des populations précaires.

Le groupe de jeunes migrants faisait partie d’environ 400 individus délogés en raison d’un risque de crue des quais, une décision contestée par plusieurs associations. Ces jeunes, bien qu’affirmant être mineurs, n’ont pas été reconnus comme tels par le département, les poussant à engager des recours pour faire valoir leurs droits.


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La situation au Centquatre met en lumière les difficultés liées à la gestion de l’hébergement d’urgence et aux processus d’évaluation de la minorité. Malgré les appels répétés aux autorités pour une mise à l’abri temporaire de ces jeunes, la préfecture de région n’a, jusqu’à présent, pas émis de commentaire officiel. Des discussions sont toutefois en cours entre la direction du Centquatre, la mairie de Paris, et le collectif des jeunes migrants pour trouver une solution provisoire à cette crise humanitaire.

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