Magali Berdah, figure emblématique du monde des influenceurs, a été relaxée par le tribunal de Nice des accusations de banqueroute et blanchiment. Cette décision marque un tournant dans sa carrière, près de dix ans après les faits reprochés.
Magali Berdah, connue comme l’ancienne « papesse » des influenceurs, a été acquittée des charges de banqueroute et blanchiment par le tribunal de Nice. Les accusations remontaient à sa gestion d’une société de courtage en assurance entre janvier 2014 et juillet 2015. Cette société avait été placée en liquidation judiciaire avec un passif de 2,5 millions d’euros impayés. Lors du procès qui s’est tenu le 30 septembre 2024, Berdah avait nié toute implication dans les actions illégales présumées.
L’enquête avait initialement accusé Magali Berdah et trois autres personnes d’avoir orchestré la liquidation frauduleuse de l’entreprise en dissimulant des fonds obtenus illicitement. Cependant, le tribunal a conclu qu’il n’existait pas de preuves suffisantes pour démontrer que Berdah était la gérante de fait de la société. Aucun document officiel ne portait sa signature, et rien n’indiquait sa participation active à la gestion quotidienne ou aux décisions stratégiques de l’entreprise.
En revanche, la mère de Magali Berdah a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis pour son rôle dans cette affaire. Elle avait repris la gestion de la société en mars 2014 avant sa liquidation l’année suivante.
Malgré ces déboires judiciaires, Magali Berdah continue d’évoluer dans le secteur de l’influence. Elle a récemment lancé une nouvelle agence internationale qui vise à redéfinir les pratiques éthiques dans ce domaine. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à réhabiliter son image publique et celle de son entreprise.