Depuis une semaine, les « Starter pack » générés par IA envahissent les réseaux sociaux, provoquant un débat houleux dans la communauté artistique. Ces créations rapides et gratuites agacent de nombreux illustrateurs, qui dénoncent leur impact sur le métier.
Les plateformes comme X, Instagram et LinkedIn voient proliférer ces images, utilisées pour des avatars, des parodies ou même des campagnes marketing. La facilité d’accès et le coût nul des outils d’intelligence artificielle permettent à tout utilisateur de produire des visuels en quelques minutes. Cependant, ce phénomène suscite la colère des artistes, qui y voient une menace pour leur profession et leur créativité.
Les critiques se concentrent sur l’utilisation non consentie d’œuvres existantes pour entraîner ces modèles d’IA. Les illustrateurs dénoncent un « vol » de leur travail, utilisé pour créer des images sans rémunération ni reconnaissance. Certains évoquent également la banalisation de l’art numérique, réduit à un simple produit automatisé. Des actions légales ont même été engagées contre des entreprises comme Midjourney et Stable Diffusion, accusées de violer les droits d’auteur.
Un débat entre innovation et éthique
Si certains défendent l’IA comme un outil complémentaire pour stimuler la créativité, beaucoup s’inquiètent de ses conséquences économiques et artistiques. Les illustrateurs craignent une diminution des commandes et une dévalorisation de leur métier face à ces « starter packs ». Ce conflit reflète une tension plus large entre technologie et éthique dans le monde de l’art.