L’équipe du Grand Cactus n’a pas froid aux yeux et l’a encore prouvé jeudi soir. Au milieu des invités de marque et des parodies habituelles, un sketch a particulièrement retenu l’attention: Kody et Cécile Giroud revisitant la polémique autour du choix d’Aya Nakamura pour la cérémonie des JO de Paris.
Kody, grimé en Éric Zemmour, caricature avec brio les propos xénophobes du polémiste: « Il nous faut un nom français! », s’exclame-t-il, avant d’enchaîner sur des comparaisons douteuses et des clichés racistes.
C’est alors qu’apparaît Cécile Giroud, incarnant une Edith Piaf plus vraie que nature, venue défendre la musique moderne et Aya Nakamura. Avec humour, elle répond aux attaques de Zemmour en expliquant l’origine de ses propres chansons, nées dans des lieux improbables et avec des paroles parfois dénuées de sens.
Le clou du spectacle?
Une interprétation parodique de « Djadja » par Edith Piaf, accompagnée par un Zemmour déchaîné. Un moment absurde et hilarant qui dénonce avec brio la fermeture d’esprit et prône la tolérance et l’ouverture à la diversité culturelle.
Le Grand Cactus, fidèle à lui-même, utilise l’humour comme arme pour faire passer un message fort et nous offrir un moment de divertissement unique.