Ayant interrogé plusieurs de ses proches et personnes avec lesquelles elle a travaillé, la journaliste Nathalie Simon revient sur le parcours de l’artiste engagée : son enfance bourgeoise en banlieue parisienne, sa famille, ses études, sa carrière (de ses premiers sketches avec ses amis à ses grands succès), ses combats… Elle lève également le voile sur des périodes moins connues de la vie de Blanche Gardin, comme sa fugue à l’étranger alors qu’elle n’était qu’une adolescente, ou son mariage.
Elle a renouvelé l’art du stand-up. Avec son air angélique, Blanche Gardin parle cru et de tout : sexe, mort, solitude… L’oeil vif, droite derrière son micro, elle est drôle, intelligente et… cash.
Blanche a connu le succès tardivement : à 37 ans, après des années de bataille avec elle-même. Adolescente, elle fugue plusieurs mois à l’étranger puis finit par rentrer en France où elle obtient un DEA de sociologie. Elle écrit ensuite des sketchs avec un groupe d’amis, participe à l’aventure du Jamel Comedy Club et joue dans des séries, comme WorkinGirls.
En proie à la dépression, elle a pourtant failli tout abandonner. Mais, après cinq années de silence, elle a trouvé son personnage et le courage de remonter sur scène. Le succès est immédiat : elle reçoit, deux années d’affilée, le Molière de l’humour.
Noirceur existentielle et joie du verbe : la biographie non autorisée d’une artiste
décapante et irrésistible, qui sera à l’affiche d’Effacer l’historique, le nouveau
film de Kervern et Delépine, dont la sortie en salles, initialement prévue le 22
avril, a été repoussée au 26 août 2020.