Alors qu’il était présent lors d’une opération de police visant à empêcher les départs à quelques heures du début des vacances le préfet de police de Paris Didier Lallement a lancé une phrase qui fait polémique.
Le préfet lance : « Pas besoin d’être sanctionné pour comprendre que ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, sont ceux qui au début du confinement ne l’ont pas respecté. Il y a une corrélation très simple. »
Il ajoute : « Vous ne respectez pas le confinement, vous êtes verbalisé et vous vous mettez en danger car on risque de vous retrouver en réanimation. On risque de retrouver vos proches en réanimation. Donc ce n’est pas un jeu vidéo ».
C’est depuis un déferlement d’indignation sur les réseaux sociaux des internautes mais aussi de la classe politique tout comme le personnel médical à l’image, par exemple de l’infectiologue et hygiéniste au CHRU de Strasbourg qui réagit au propos du Préfet : « Les modes de contamination sont suffisamment variés et complexes pour qu’on ne puisse pas dire cela. Pour l’affirmer, il faudrait, a minima, une enquête. Là, c’est dur à entendre car cela ne repose que sur des probabilités ».
La préfecture de Paris rectifie et le Préfet regrette ce qu’il a dit : « Son intention n’était pas d’établir un lien direct entre le non-respect des consignes sanitaires et la présence de malades en réanimation » et d’ajouter qu’il s’agissait « de rappeler la nécessité d’une stricte application du confinement dans cette période, pour la protection de la santé de chacun ».