Le budget 2025 de l’Éducation nationale prévoit la suppression de 4000 postes d’enseignants, provoquant une vive réaction des syndicats.
L’annonce de la suppression de 4000 postes d’enseignants dans le budget 2025 de l’Éducation nationale a déclenché une forte opposition des syndicats. Ces derniers ont déposé une « alerte sociale », préalable à un préavis de grève, estimant qu’une « ligne rouge avait été franchie ».
Les suppressions de postes toucheront principalement le premier degré, avec 3155 postes en moins dans les écoles maternelles et élémentaires. Le ministère justifie cette décision par la baisse démographique attendue, avec 97 000 élèves en moins prévus à la rentrée 2025. Cependant, les syndicats dénoncent un « sabordage de l’école publique » et une « ampleur dévastatrice » des coupes budgétaires.
Malgré ces suppressions, le budget global de l’Éducation nationale reste stable à 63 milliards d’euros pour 2025. Le gouvernement prévoit également la création de 2000 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) pour renforcer l’inclusion scolaire. La ministre Anne Genetet a laissé entendre que des « évolutions » étaient encore possibles lors du débat parlementaire sur le budget.