Le drame survenu à Vallauris, où une fillette de 7 ans a été percutée par un motard, a suscité une vive émotion et une colère palpable, notamment de la part du père de la victime. La décision de justice de ne pas incarcérer le conducteur en détention provisoire, mais de le placer sous contrôle judiciaire, a été vivement critiquée par la famille et les habitants de la ville.
L’accident s’est produit alors que la jeune Kamilya traversait un passage piéton en compagnie de son frère. Le motard, un jeune homme de 19 ans, a percuté la fillette en effectuant une roue arrière. Cet acte imprudent a conduit à des blessures graves, plongeant Kamilya dans un coma artificiel avec un pronostic vital très engagé. Le conducteur, bien que testé négatif à l’alcool et aux stupéfiants, a été mis en examen pour blessures involontaires, mais a échappé à la détention provisoire malgré les réquisitions du parquet.
La décision de placer le motard sous contrôle judiciaire, plutôt qu’en détention, a été prise par le juge de la liberté et de la détention, suscitant l’indignation du père de Kamilya. Il a exprimé sa frustration sur les réseaux sociaux, dénonçant un manque de respect pour sa fille et sa famille. Le ministère public a annoncé son intention de faire appel de cette décision, soulignant ainsi les tensions autour de cette affaire.
Les habitants de Vallauris ont également réagi avec colère, dénonçant depuis longtemps la dangerosité de la route où l’accident s’est produit. Une pétition a été lancée pour demander des mesures de sécurité routière, et l’avocat de la famille a pointé du doigt la responsabilité potentielle de la ville dans ce drame. Les résidents réclament des aménagements pour sécuriser la voie, souvent empruntée à vive allure.
Le contrôle judiciaire impose au jeune motard de se présenter régulièrement au commissariat, de ne pas entrer en contact avec la famille de la victime, et de s’abstenir de conduire. Ces mesures sont jugées insuffisantes par les proches de Kamilya, qui demandent justice pour leur fille. L’affaire continue de susciter un débat sur la sécurité routière et la responsabilité des autorités locales dans la prévention de tels accidents.