Élisabeth Borne, récemment nommée ministre de l’Éducation nationale, a exprimé lors de son interview avec Benjamin Duhamel sur BFMTV qu’elle ne pense pas qu’un ministre doive être un spécialiste des sujets dont il a la charge. Cette déclaration intervient alors qu’elle fait face à une rentrée scolaire complexe et à des attentes élevées de la part des enseignants, qui ont déjà exprimé leurs préoccupations concernant sa nomination.
Borne a souligné sa volonté d’utiliser son « poids politique » pour défendre une éducation en crise, tout en reconnaissant qu’elle n’est pas une experte dans le domaine. Elle a également mentionné les défis auxquels le système éducatif est confronté, tels que la baisse des résultats scolaires et les problèmes de laïcité dans les établissements.
La ministre devra naviguer dans un environnement tendu, où les syndicats enseignants attendent des réponses concrètes face aux suppressions de postes et à l’instabilité ministérielle. Son approche sera scrutée de près alors qu’elle s’engage à apporter des solutions aux enjeux pressants du secteur éducatif.