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La France fait face à un niveau de menace cybernétique sans précédent. Matignon a révélé que plusieurs services de l’État ont été la cible de cyberattaques depuis ce dimanche. Ces offensives, bien que techniquement classiques, se distinguent par leur intensité exceptionnelle, visant de nombreux services ministériels.

Une cellule de crise a été rapidement activée pour contrecarrer ces attaques et assurer la continuité des services informatiques. Grâce à ces efforts, l’impact a été minimisé pour la majorité des services, avec un rétablissement de l’accès aux sites de l’État. Les efforts pour neutraliser ces menaces se poursuivent, menés par la Direction interministérielle du Numérique (Dinum) et l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), qui implémentent des mesures de filtrage dédiées.

Une menace persistante

Ces attaques s’inscrivent dans un contexte de menaces cybernétiques récurrentes contre les institutions françaises. Par le passé, des sites clés comme ceux du Sénat et de l’Assemblée nationale ont également été visés. Bien que la source de ces dernières attaques reste non identifiée, la France a été régulièrement ciblée par des entités russes ou pro-russes, particulièrement depuis le début du conflit en Ukraine. Ces attaques prennent diverses formes, incluant les dénis de service et les rançongiciels, affectant des infrastructures critiques telles que des villes ou des hôpitaux.


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Une vigilance accrue

En réponse à ces menaces, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a récemment appelé à renforcer la sécurité contre le sabotage et les cyberattaques, particulièrement celles émanant de Russie. Cette situation souligne l’importance cruciale de la cyberdéfense dans le paysage sécuritaire actuel.

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