Donald Trump a organisé samedi 14 juin un défilé militaire d’envergure à Washington, coïncidant avec ses 79 ans et le 250e anniversaire de l’armée américaine.
Le président américain a concrétisé samedi son projet de longue date en organisant la première parade militaire dans la capitale fédérale depuis 1991. Cette démonstration de force mobilise près de 7 000 soldats, 150 véhicules blindés dont 28 chars M1A1 Abrams et 28 véhicules Bradley, ainsi que 50 hélicoptères de combat. Des parachutistes ont remis symboliquement un drapeau américain au président lors de cette cérémonie.
Cette parade célèbre officiellement les 250 ans de la création de l’armée de terre américaine, fondée le 14 juin 1775. Selon la Maison-Blanche, la coïncidence avec l’anniversaire présidentiel reste fortuite, bien que Trump ait avoué vouloir « crâner un petit peu » avec cette démonstration. L’inspiration de cette parade remonte à 2017, lorsque le président avait assisté au défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées à Paris.
Le coût de l’événement atteint 45 millions de dollars, incluant 16 millions pour réparer les routes endommagées par les véhicules militaires. Le défilé s’accompagne d’un festival militaire, de démonstrations d’équipements et se clôture par un feu d’artifice spectaculaire.
Parallèlement, le mouvement « No Kings » a organisé plus de 1 500 rassemblements à travers le pays pour dénoncer ce qu’il qualifie « d’autoritarisme » et de « militarisation de la démocratie ». Pour les opposants, cet événement symbolise les « penchants autocratiques » du président, tandis que les organisateurs affirment vouloir montrer que « le pays ne lui appartient pas ».