Clade 1b du mpox en France : un premier cas enregistré en Bretagne

La rédaction
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Une personne a été diagnostiquée en France avec le sous-variant clade 1b du virus mpox, marquant ainsi une première sur le territoire. Les autorités de santé ont confirmé cette information le 6 janvier 2025, soulignant que ce variant est considéré comme plus contagieux et potentiellement plus dangereux que les souches précédentes. La patiente, domiciliée en Bretagne, a été prise en charge au Centre Hospitalier Universitaire de Rennes et se porte bien.

Le mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui se propage principalement de l’animal à l’homme et par contact physique étroit avec une personne infectée. En 2022, une épidémie mondiale avait été déclenchée par le clade 2, touchant une centaine de pays non endémiques. Le variant clade 1b, quant à lui, connaît une résurgence en République démocratique du Congo depuis septembre 2023 et a été détecté dans plusieurs pays européens, dont la Suède, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Caractéristiques du clade 1b

Le clade 1b est associé à des symptômes plus graves, notamment des éruptions cutanées généralisées, contrairement aux souches précédentes qui provoquaient des lésions localisées. Ce variant présente également un taux de létalité plus élevé. Les autorités sanitaires françaises ont réagi en mettant à jour leurs recommandations vaccinales pour inclure une dose de rappel pour les groupes à risque tels que les hommes ayant des relations avec des hommes et les travailleurs du sexe.

Réponse internationale et recommandations

Face à cette situation, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale. Selon l’OMS, il est probable que d’autres cas importés du clade 1b apparaissent en Europe dans les semaines à venir. Le risque d’infection est actuellement jugé faible pour la population générale en France, mais modéré pour les personnes ayant des partenaires multiples ou n’ayant pas été vaccinées lors de l’épidémie précédente.

Les experts soulignent l’importance d’une surveillance accrue et d’une préparation adéquate pour contenir la propagation de ce nouveau variant. Les autorités sanitaires continuent d’encourager la vaccination et la sensibilisation pour prévenir une éventuelle recrudescence des cas.

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