Un surveillant de 21 ans du collège Paul-Éluard à Brétigny-sur-Orge est accusé de violences physiques sur plusieurs élèves, dont un plaquage contre un mur et des étranglements. Il a été suspendu et interdit d’exercer.
L’affaire secoue la communauté éducative de Brétigny-sur-Orge. Trois adolescents accusent un assistant d’éducation de 21 ans de violences physiques survenues au collège Paul-Éluard, dans l’Essonne. Plaquages contre les murs, étranglements et coups auraient eu lieu dans l’établissement ces dernières semaines. Une information préoccupante transmise à la police a déclenché une enquête, menant à une garde à vue et à une interdiction d’exercer imposée par la justice.
Une alerte transmise à la police
Tout commence le 21 mars 2025, lorsqu’une information préoccupante (IP) est adressée au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois. Ce signalement évoque une violente altercation entre un surveillant du collège Paul-Éluard et un élève de 15 ans. Le témoignage de ce dernier, corroboré par des témoins présents, décrit une scène particulièrement choquante : l’adolescent aurait été frappé, soulevé et violemment plaqué contre un mur.
Face à ces accusations, l’encadrant est suspendu de ses fonctions, et une enquête est immédiatement ouverte par les services de police.
Deux autres collégiens dénoncent des violences
Les investigations ne s’arrêtent pas là. Au cours de l’enquête, deux autres élèves affirment avoir été également victimes de ce surveillant. Ils évoquent des coups et même des étranglements, survenus dans la cour de récréation lors d’échanges conflictuels. Contrairement au premier incident, aucun témoin direct ne confirme ces faits, mais les déclarations répétées des jeunes renforcent la suspicion autour du comportement de l’agent.
Une garde à vue suivie d’un contrôle judiciaire
Interpellé cette semaine, le jeune surveillant est placé en garde à vue au commissariat. Durant l’audition, il aurait minimisé les faits, sans toutefois convaincre les enquêteurs. Il est déféré le 10 avril 2025 devant le tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes.
À l’issue de cette audience, la justice prononce un placement sous contrôle judiciaire en attendant un jugement fixé à l’automne 2025. En parallèle, plusieurs mesures restrictives sont ordonnées :
- Interdiction d’exercer auprès de mineurs
- Interdiction de paraître au collège Paul-Éluard
- Interdiction d’entrer en contact avec les trois victimes
Réactions de l’institution scolaire
Les services académiques ont confirmé la gravité de la situation. Ils évoquent des gestes violents de la part du surveillant et précisent que l’intéressé a fait l’objet d’une suspension immédiate, accompagnée d’une convocation à un entretien disciplinaire. Cette procédure interne s’ajoute à l’enquête judiciaire en cours.
Sollicité par la presse, le parquet n’a pas encore communiqué publiquement sur l’affaire.

Journaliste et fondateur du site Stéphane Larue News.
Passionné par les médias, le divertissement et l’actualité numérique, il suit au quotidien les sujets culturels et sociétaux.
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