La cour d’assises de Paris a tranché ce vendredi soir dans l’affaire du braquage de Kim Kardashian. Les « papys braqueurs » écopent de peines allant jusqu’à 8 ans de prison, mais aucun ne retournera derrière les barreaux.
Le verdict tant attendu est tombé
Après quatre semaines de procès médiatique, la justice française a rendu son verdict dans l’une des affaires criminelles les plus suivies de ces dernières années. Aomar Aït Khedache, 69 ans, cerveau présumé de l’opération, a été condamné à 8 ans de prison dont 3 ferme.
Coup de théâtre : malgré cette condamnation, il ne retournera pas en prison. La cour a prononcé une confusion de peine avec une précédente condamnation à 5 ans, lui évitant ainsi un retour en détention.
Des peines clémentes qui divisent
Les dix accusés, tous sexagénaires et septuagénaires, ont bénéficié de condamnations largement inférieures aux réquisitions de l’accusation. Mercredi, le parquet avait réclamé jusqu’à 10 ans de prison ferme contre les principaux protagonistes.
Surprise du verdict : deux hommes accusés d’avoir fourni des informations sur l’agenda de la star ont été purement et simplement acquittés.
Kim Kardashian « satisfaite » malgré la controverse
Les avocats de la milliardaire américaine ont immédiatement réagi, indiquant que leur cliente se déclare « satisfaite du verdict ». Une réaction qui contraste avec l’indulgence apparente de la justice française.
Retour sur les faits : dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, Kim Kardashian avait été séquestrée dans son hôtel particulier parisien. Les malfaiteurs avaient dérobé 9 millions d’euros de bijoux, dont une bague de fiançailles exhibée sur les réseaux sociaux.
Un procès spectacle qui a marqué les esprits
La semaine dernière, la venue de Kim Kardashian au palais de justice parisien avait créé un événement médiatique sans précédent. Plus de 500 journalistes du monde entier s’étaient massés pour apercevoir la star.
Moment fort : face à ses agresseurs, Kim Kardashian avait accordé son pardon à Aomar Aït Khedache. « Je vous pardonne même si ça ne change rien au traumatisme », avait-elle déclaré, émue.
Les derniers mots poignants des accusés
Avant le délibéré, les « papys braqueurs » ont livré leurs ultimes déclarations. Aomar Aït Khedache, sourd et quasi-muet, avait écrit sur son cahier : « Je demande pardon. Je n’arrive pas à trouver les mots. Je regrette beaucoup ».
Didier Dubreucq, 69 ans, hospitalisé pour un cancer en cours de procès, maintenait son innocence : « Jamais au grand jamais je n’ai participé au vol de bijoux ».
L’accusation dénonce des « braqueurs chevronnés »
L’avocate générale Anne-Dominique Merville avait mis en garde contre l’apparence trompeuse des accusés : « Ce sont des braqueurs chevronnés du grand banditisme, pas des pieds nickelés ».
La réalité selon l’accusation : « Ils ont monté un coup et ils ont réussi », malgré leur âge avancé et leurs « rides rassurantes ».
Une star traumatisée mais résiliente
Lors de son témoignage exceptionnel, Kim Kardashian avait livré des détails glaçants sur cette nuit d’horreur. Pendant plus de 4 heures, elle avait décrit sa « certitude de mourir » et sa peur d’être « violée ».
Ironie du sort : elle portait ce jour-là un collier de diamants à 3 millions de dollars, comme un pied de nez à ses agresseurs.
De victime à diplômée en droit
Révélation surprise : Kim Kardashian a annoncé jeudi sur ses réseaux sociaux avoir enfin obtenu son diplôme de droit, après 6 ans d’études. Un accomplissement personnel qui prend une dimension particulière après cette épreuve judiciaire.
Avec ses 356 millions de followers, la star a partagé cette victoire personnelle, symbolisant sa résilience face à l’adversité.
Épilogue d’une affaire hors norme
Cette affaire restera dans les annales comme l’un des braquages les plus médiatisés de l’histoire récente. Entre justice, people et réseaux sociaux, elle illustre parfaitement les enjeux de notre époque.
Bilan du procès : si les condamnations peuvent sembler clémentes au regard des réquisitions, elles marquent la fin d’un chapitre traumatisant pour Kim Kardashian, désormais tournée vers l’avenir avec son nouveau diplôme en poche.