Une confrontation en direct
Durant l’interview, le ministre de l’Intérieur a indiqué que résoudre les problèmes immédiatement était impossible. « Vous avez dit à l’instant, lorsque je vous demandais est-ce que ça veut dire que la situation n’est toujours pas maîtrisée, vous avez reconnu que vous ne pouvez pas tout faire en quelques jours », a rétorqué Apolline de Malherbe.
Des résultats rapides
Bruno Retailleau s’est défendu, affirmant qu’il communiquait avec franchise. « Quand on est ministre de l’Intérieur, on ne doit pas mentir aux Français. On ne doit pas arriver sur un plateau en disant, demain, les choses seront réglées », a-t-il déclaré. Il a néanmoins promis des résultats rapides grâce à la mobilisation de moyens.
La pression médiatique
Apolline de Malherbe n’a pas caché son étonnement face aux remarques du ministre. « Mais bien sûr, je veux bien prendre toute ma part, mais est-ce que ce n’est pas un peu facile de remettre ça sur le temps médiatique ? » a-t-elle répliqué. Elle a insisté sur l’émotion des personnels pénitentiaires et la croissance inquiétante de leur angoisse.
Une action politique nécessaire
Bruno Retailleau a conclu son intervention, soulignant l’importance d’une action politique. « Cette angoisse, je la comprends. C’est la raison pour laquelle avec le Premier ministre, Gérald Darmanin, nous serons cet après-midi dans cette prison de Saint-Quentin », a-t-il ajouté. Il a cependant rappelé que la compassion seule ne suffit pas.